19 mars 2020. Une météo printanière favorise actuellement les réactions chimiques avec la formation de particules, dites "secondaires", à partir de gaz :

  • Les oxydes d’azote (liés principalement au chauffage, le trafic étant extrêmement restreint),
  • et l’ammoniac (en provenance des activités agricoles).

À ces particules s’ajoutent celles produites par une part de chauffage au bois, le soir, et des phénomènes de transfert de pollution puisqu’une partie de la France est soumise aux mêmes conditions.

Les niveaux de particules liés au trafic sont toutefois très faibles. L’augmentation constatée aurait été beaucoup plus importante avec des conditions normales de circulation, comme par exemple lors de l’épisode printanier du 17 mars 2014 qui avait donné lieu à la remise en place de la circulation alternée.

Cette situation met en évidence la contribution de différentes sources à la pollution et le rôle spécifique des conditions météorologiques.